L’homme de l’Anthropocène
et les objets parasites
Liviu Poenaru
Article paru dans À jour. Évolution de la profession de psychothérapeute, 5 (2017)
Un terme de chronologie géologique comme celui d’anthropocène paraît se situer, spatialement et conceptuellement, bien loin de la pratique psychothérapeutique qui s’intéresse principalement – pour ne pas dire exclusivement – au monde interne des individus. L’anthropocène désigne l’époque de l’histoire de la Terre caractérisée par un impact significatif des activités humaines sur l’écosystème terrestre, activités considérées dorénavant comme ayant un effet sur la géosphère au même titre qu’une force géologique capable de modifier la lithosphère (l’enveloppe terrestre rigide). L’hypothèse est couramment avancée par les médias et les scientifiques, notamment en lien avec ce que l’on appelle « réchauffement climatique ». Indépendemment des controverses et des arguments qui plaident en faveur de cette influence de l’humain sur la Terre, le sens commun et nos rapports à une réalité de plus en plus dominée par une technologie qui modifie constamment la nature, celle de l’homme incluse, suscitent quelques questions. Les effets collatéraux et systémiques de cette évolution font basculer le concept d’anthropocène du côté du fait social et psychologique, puisqu’il s’agit d’un phénomène qui a lieu à l’intersection de l’humain et de la nature.
Est-ce donc beaucoup trop spéculatif de tenter un lien entre un terme géologique et l’état psychologique actuel des populations? Est-ce trop hasardeux d’interroger les effets de l’anthropocène non seulement au niveau de l’enveloppe terrestre, mais aussi au niveau de l’enveloppe du Moi de l’individu, en considérant un ensemble d’activités qui vise à extraire des ressources de la terre pour nourrir l’appétit technologique de l’homme et son besoin de plus en plus démesuré de maîtriser la nature, d’en faire sa pâte à modeler? Serait-il utile d’élaborer une clinique de l’anthropocène qui prenne en considération les modifications de notre environnement et ses effets sur la santé psychique? L’exercice est complexe car entrent en ligne de compte non seulement l’écart terminologique et les différences de perspective, mais aussi le manque de considérations théoriques à partir d’une clinique spécifiquement orientée sur ces questions. Et pourtant l’homme est l’agent actif de ce processus qui engendre une consommation devenue standard, selon une norme qui blanchit largement la culpabilité de la destruction massive dont les objets de consommation sont issus, ainsi que la dégradation importante de l’écosystème générée par le déversement des déchets dans la (mère) nature.
Selon les chiffres de l’OMS (2012), l’on compte par millions le nombre de morts annuelles (sans compter les malades chroniques) dues au réchauffement climatique et plus particulièrement à l’utilisation de combustibles fossiles (et ses effets sur la concentration en dioxyde de carbone dans l’atmosphère), aux précipitations, aux inondations et à la sécheresse qui dévastent des populations et des moyens de subsistance tout en contribuant à la propagation de maladies infectieuses ou à l’augmentation des particules allergènes présentes dans l’air; pertes de vies en lien également avec les risques de conflits dus aux déplacements des populations, avec les maladies véhiculées par l’eau ou transmises par des vecteurs comme les moustiques (maladies qui sont les plus meurtrières du monde), avec la malnutrition due à la baisse des rendements agricoles dans les régions dévastées et qui fragilise les humains face aux maladies infectieuses, etc. On peut ajouter à cela les accidents de la route qui sont corrélés à la consommation de pétrole; à propos de ce dernier, Stephen Healy (2014) considère que le réchauffement climatique est un symptôme de l’addiction au pétrole (dont la consommation globale est croissante d’année en année), reconnue par ailleurs comme une dépendance globale provoquant, dans les zones de production et à plus large échelle, une toxicité économique et socio-politique amenant certains à l’appeler « l’excrément du diable » (Steiner, 2014).
Effets cliniques du nouvel écosystème?
La question de l’environnement de l’individu est bien connue dans les études de psychologie comme dans les sciences. L’environnement de l’enfant est constitué principalement d’une mère, d’un père (et autres membres de la famille) et d’un ou plusieurs écrans (TV, téléphones, etc.) qui véhiculent la culture de la consommation dans laquelle nous sommes dorénavant immergés dès la naissance. La non-adhésion à cette culture produit en outre une exclusion sociale elle aussi à l’origine de troubles psychologiques. Les rapports à un écosystème qui fournit des éléments naturels, culturels et sociaux nécessaires à l’équilibre biologique, climatique, écologique, etc. sont perturbés par une redéfinition des priorités et des équilibres en jeu.
Nous avons abordé dans les pages de à jour! (4/2016) les effets de l’utilisation précoce, excessive et non accompagnée des écrans (principaux vecteurs de la consommation): développement d’une attitude passive face au monde, perte de repères spatiaux, retard de langage, déficits de concentration et d’attention, attitudes tyranniques, etc. Ces constats invitent à une réflexion sur le stress technologique. Benjamin Stora (2016) qualifie le stress de « nouveau malaise dans la civilization », faisant ainsi écho à la réflexion freudienne sur l’éternel combat d’une civilisation prise entre la pulsion de vie et la pulsion de mort. Une de ses variantes est le stress technologique (technostress), que Craig Brod définit en 1984 – bien avant le méga-empire technologique actuel – comme « une maladie moderne d’adaptation due à l’incapacité à faire face aux nouvelles technologies informatiques d’une manière saine » (Brod, 1984).
Notre culture est clairement encadrée par la logique de la mondialisation et du capitalisme, responsable de modifications multiples, tant au niveau écologique que psychologique et comportemental. Un autre effet de cette dynamique est le stress professionnel (que Stora appelle « le mal du siècle ») dû aux avancements technologiques et scientifiques constants, aux besoins d’acquérir des compétences nouvelles pour augmenter la productivité selon des temporalités de plus en plus extrêmes qui influent sur l’échange social au lieu de travail, le climat compétitif et l’insécurité de l’emploi, etc. Un rapport de l’Organisation mondiale de la santé (2008) pointe plusieurs résultats de recherches ayant mis en évidence un risque 7 fois plus élevé d’épuisement psychologique en cas d’exigences professionnelles élevées, un risque 2 fois plus élevé de problèmes lombaires et cervicaux en cas de manque de soutien des collègues, un risque 2 fois plus élevé de mortalité cardio-vasculaire en cas d’absence de maîtrise sur son travail, un risque 3 fois plus élevé de morbidité hypertensive en cas de tension élevée, etc.
De plus, selon l’OMS (2016) encore une fois, les troubles mentaux courants sont en recrudescence dans le monde entier: « Entre 1990 et 2013, le nombre de personnes souffrant de dépression et/ou d’anxiété a augmenté de près de 50 %, passant de 416 millions à 615 millions. Près de 10 % de la population mondiale est affectée et les troubles mentaux représentent 30 % de la charge de morbidité mondiale non létale. »
Les causes de ce type de troubles sont bien connues: facteurs psychologiques, biologiques et environnementaux. Mais de quel environnement s’agit-il? L’on prend en considération, dans les analyses habituelles, l’environnement familial et professionnel. Quel rôle joue la globalisation et la vision du monde constamment remaniée par Internet et la télévision dans cette évolution des sociétés? N’a-t-elle pas des effets permanents et délétères, menant conjointement à la destruction de l’écosystème, mais aussi à la destruction de soi? Le Moi connecté utilise-t-il les mêmes mécanismes de défense? Le Surmoi connecté a-t-il les mêmes exigences et hérite-t-il des mêmes injonctions et contraintes dans ce nouveau contexte?
La consommation engendre l’acquisition en abondance d’objets physiques qui nécessitent une dépense d’argent et implique le stress du gain. Le facteur de stress dû aux objets parasites nécessaires, inévitables et nocifs à la fois, me semble actuellement insuffisamment évalué en raison de la fascination que la technologie exerce sur nous tous; il n’en reste pas moins que l’obligation de répondre à plusieurs dizaines de mails quotidiennement, de suivre et de réagir aux notifications du smartphone qui nous interrompent systématiquement dans nos activités ou nos réflexions, tout cela est dorénavant reconnu comme facteur de stress favorisant l’hyperstimulation et une pensée « zapping ». La stimulation lumineuse produite par les écrans et ses effets bien connus sur la qualité et la durée du sommeil contribue à la dégradation que nous examinons. Notons que le parasitisme suppose une coévolution du parasite et de l’hôte; ce dernier contribue à la survie du parasite en lui offrant de la nourriture, de l’énergie, un abri, etc.
Paul Virilio (2010), un des combattants de l’accélération qui altère le temps et l’espace à coup de progrès et d’accidents – inventer l’avion c’est inventer le crash, remarque-t-il – considère qu’il y a urgence à penser les conséquences désastreuses du temps de la cybersociété et de la connaissance technique pour ne pas laisser l’avenir de la vie entre les mains des seuls mathématiciens, généticiens, informaticiens ou physiciens. Virilio est d’avis que la religion de la vitesse produit une submersion par le réel dont le revers est la fuite du réel, fuite qui exige une augmentation de la vitesse. Dans La gouvernance par les nombres, Alain Supiot (2015) constate que l’humanité est arrivée à une limite catastrophique due, parmi les multiples raisons, à l’enfermement dans des bulles spéculatives1 qui nous font perdre le contact avec le réel, ce dernier revenant comme un boomerang. Nous pouvons dès lors nous demander si la prise en considération du changement climatique, par exemple, n’est pas occultée par l’enfermement dans des bulles (Internet, Télévision) qui entraîne un déni quasi-permanent de cette réalité soutenu par la propagande maniaque d’un progrès inévitable assuré par la croissance et la consommation.
Mécanismes
En 1932, Albert Einstein et Sigmund Freud dialoguent autour de la guerre et des puissantes forces psychologiques qui déterminent l’homme à aller au-delà de l’organisation imposée par les états et la civilisation (Freud, 1933b). Einstein constate en premier l’existence du pouvoir d’une minorité (les dirigeants) qui asservit des masses se laissant enflammer jusqu’à la folie et au sacrifice. Freud explique l’équilibre précaire et en réajustement permanent auquel est exposée une civilisation fondée sur le droit des individus et insiste sur une indissociabilité « pulsion de vie –pulsion de mort » qui est indispensable à la poursuite de la vie: « Avec une petite dépense de spéculation, nous en sommes arrivés à concevoir que cette pulsion agit au sein de tout être vivant et qu’elle tend à le vouer à la ruine, à ramener la vie à l’état de matière inanimée. » Faut-il s’insurger contre cette destructivité – impossible à faire disparaître – ou l’accepter comme une vicissitude de la vie? « Elle semble pourtant conforme à la nature, biologiquement très fondée, et, pratiquement, presque inevitable », rajoute Freud.
L’anthropocène et sa marque réchauffement climatique se situent-ils parmi les symptômes les plus extrêmes de cette nécessaire violence voulant ramener la vie (et la planète) à l’état de matière inanimée? Si la nature est habituellement associée à la mère, que peut-on dire du rapport à cette dernière dans les dynamiques que nous observons? Nous connaissons le sort que l’homme réserve à la mère et aux femmes à l’ère industrielle, ce qui traduit clairement les rapports conflictuels issus d’expériences précoces au sein desquelles, pour aller vite, la mère est tétée, utilisée et rejetée, succession qui rappelle étrangement le processus de la consommation: extraire la matière pour la consommer et, enfin, la rejeter sous forme de déchets à la manière d’une projection censée revenir au sein de la mère nature pour la polluer, la détruire. Notons au passage que la mortalité conjugale reste une des premières causes de mortalité chez les femmes de moins de 40 ans et que cet acte a lieu à l’intérieur du couple, qui est censé être uni par l’amour. L’homme est-il alors le principal acteur de la pulsion de mort biologiquement programmée chez les humains?
La place du père aussi est à considérer, car elle n’est certainement pas sans conséquence sur le processus de consommation. La réflexion de Freud (1912–13a) dans Totem et tabou donne à réfléchir: « Un jour, les frères expulsés se groupèrent, abattirent et consommèrent le père et mirent ainsi un terme à la horde paternelle. (...) Dès lors, ils parvenaient, dans l’acte de consommer, à l’identification avec lui, tout un chacun s’appropriant une partie de sa force ». Beaucoup critiquent la perte de repères paternels dans la société actuelle – il serait intéressant d’aller plus loin dans l’exploration du fantasme de consommation et son lien avec la figure paternelle telle qu’elle se présente actuellement.
La psychanalyse, comme la psychologie cognitive, la neuropsychologie, les neurosciences, etc. ont tenté de saisir le phénomène consumériste avec divers outils et perspectives. Les uns pour comprendre la souffrance sous-tendue par l’acte, les autres pour mieux décoder les besoins normaux (et pas nécessairement pathologiques) de l’individu afin de mieux favoriser les comportements d’achat (voir les travaux en neuromarketing qui démontrent, principalement, que le vrai décisionnaire est notre cerveau reptilien). Nous connaissons tous, en psychopathologie, les théories explicatives prédominantes mettant l’accent sur le manque affectif et de satisfaction à l’origine d’achats compulsifs et de cramponnements aux objets pouvant mener à l’addiction voire à la destruction de soi et à la mort.
Quelle prise en charge?
Au terme de cet aperçu rapide de quelques facteurs qui modifient de manière inquiétante notre Terre, notre environnement et probablement notre fonctionnement psychologique, que peut-on dire de la prise en charge à l’ère de l’anthropocène et des objets parasites qui affectent le Moi et la planète? La question des valeurs intrinsèques vs extrinsèques de l’individu peut être abordée à partir de plusieurs angles: psychologique, philosophique, sociologique, moral, religieux, historique, etc. Dans le cadre qui est le nôtre, celui de la psychothérapie avec le sujet qui présente une gamme variable de difficultés psychologiques comprise entre la névrose et la psychose, quelle place accorder aux facteurs environnementaux mentionnés?
La technosphère qui est au centre de cette réflexion est rarement prise en considération dans les débats cliniques et encore moins dans l’approche psychanalytique qui se focalise principalement sur les relations précoces et le monde interne. Or, comme indiqué plus haut, les relations précoces sont dorénavant accompagnées d’écrans qui ouvrent sur une réalité virtuelle potentiellement dommageable pour le Moi dans sa relation à l’environnement réel. Il semble alors important de repérer, dans la clinique – et je ne peux me référer qu’à la clinique psychanalytique qui est la mienne – à la fois les composants précoces de la constitution du Moi, mais aussi les composants virtuels (objets parasites, objets d’étayage, etc.) qui sont des réitérations à distance, en l’absence de l’objet concret (d’amour ou de haine) et donc à l’origine de dynamiques particulières.
Et puisque nous sommes indéniablement entourés d’objets parasites (d’ordre technologiques) qui sont source d’attraction, de pollution, de stress voire d’addiction, il est nécessaire de savoir quelle place ils occupent dans l’environnement actuel de l’individu et d’examiner également la manière dont ils sont intégrés dans le Moi, les mécanismes de défense et les forces pare-excitantes mis en œuvre, les fonctions de ces objets et leurs effets dans la dynamique psychique de l’individu.
Au-delà de l’interprétation psychopathologique et en plus de cela, la question qui me préoccupe et qui tient plus à une éthique humaine et à une philosophie de vie qu’à une éthique psychothérapeutique stricte est: Quel rôle doivent jouer les psychothérapeutes dans le repérage des objets parasites dans l’environnement du patient et dans la réorganisation des rapports complexes qui en découlent tant sur plan normal (dans le sens d’une normalisation du stress et de la consommation) que pathologique? La difficulté revient, bien évidemment, à la possibilité de renoncer au rôle de thérapeute pour endosser le rôle d’éducateur. Ces rôles sont-ils disjoints dans notre métier ou sont-ils complémentaires et leur conjugaison nécessaire? Ce dilemme est en partie résolu par André Green (2002): « On ne voit plus très bien comment la théorie psychanalytique, qui se désintéresse à ce point de l’environnement pour y faire prévaloir des idées issues du seul cadre analytique, peut mériter de l’intérêt dans le patrimoine des connaissances actuelles. Une psychanalyse qui dissocie à ce point ce dont elle est témoin dans le monde et ce qu’elle est amenée à connaître à l’intérieur du cadre analytique devient littéralement schizophrénique. »
L’on suppose alors que l’autre partie du dilemme doit être résolue par son éthique personnelle, sans de réels appuis dans l’approche psychanalytique qui s’en tient, non sans raison, à la place de l’objet interne. Il reste néanmoins à définir un cadre de travail qui considère les aspects éducatifs (directs ou indirects, implicites ou explicites) et leur maniement dans la prise en charge ainsi que la manière dont ils s’articulent aux limites imposées, du moins dans la théorie psychanalytique, par un cadre qui se doit d’ouvrir l’association libre pour laisser parler uniquement le fantasme et l’objet interne. Mais l’objet interne n’est-il pas aussi externe? Les figurent internes présentes dans l’environnement ne nécessitent-elles pas un remaniement des rapports? Lorsqu’une femme est battue par son mari doit-on s’en tenir à l’analyse stricte de son masochisme ou organiser sa mise à l’abri de la violence? Le dispositif en face-à-face (traitant une variété de situations allant de l’individu névrosé à l’urgence psycho-sociale) n’est-il pas fondamentalement différent du cadre divan-fauteuil qui, lui, devrait s’en tenir prioritairement aux objets internes?
L’écosystème créé par l’anthropocène et ses dérivés ne tient pas, en fin de compte, à l’histoire individuelle, mais à l’histoire collective et il est aussi du devoir des psychothérapeutes de la prendre en charge afin d’éviter la catastrophe. Je n’ai fait qu’esquisser ici, dans les limites de l’espace qui m’est imparti, quelques fils qui tissent la toile immense reliant anthropocène, peau terrestre/psychique et les objets parasites qui l’habitent. L’essentiel du travail d’élaboration reste à faire.
BIBLIOGRAPHIE
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Freud, S. (1933b [1932]. Warum Krieg? In ders., GW XVI, 13–27.
Green, A. (2002). Idées directrices pour une psychanalyse contemporaine. Paris: PUF.
Healy, S. (2014). Psychoanalysis and the Geography of the Anthropocene: Fantasy, Oil Addiction and the Politics of Global Warming. In P. Kingsbury & S. Pile (Hrsg.), Psychoanalytic Geography (S. 181–198). Burlington: Ashgate Publishing.
Steiner, R. (2014). The True Cost of Our Oil Addiction. http://www.huffingtonpost.com/richard-steiner/true-cost-of-our-oil-addiction_b_4591323.html (16.05.2014).
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